La Fondation CSDM est fière de soutenir les ateliers d’improvisations pour les élèves de 5ème 6ème année de l’école Saint-Louis-de-Gonzague (Annexe). Les élèves ont eux-mêmes organisé une collecte de fonds sous forme d’activité Cross-Country  (course à obstacles) et la Fondation a complété le montage financier pour défrayer le coût des 15 ateliers d’improvisation qui s’étalent sur l’année scolaire.

L’impro, cela donne quoi? 

Stéphane Théoret, le professeur de théâtre qui donne ces ateliers depuis 17 ans à l’école, en relate les bienfaits : « cela travaille la concentration, l’écoute, l’estime de soi, le travail d’équipe.  De son côté, Annick Giard, l’enseignante qui assiste aux ateliers, souligne que les ateliers permettent aux élèves de développer leurs compétences orales et sociales et d’appliquer ce qui est appris dans leurs cours de français.

Comme dans la Ligue nationale d’improvisation, Stéphane Théorêt utilise l’analogie du hockey, avec une patinoire et des équipes de joueurs. Les élèves y apprennent donc la discipline et l’esprit de corps, avec des règles et des punitions.

A travers la création d’un « espace de liberté et de plaisir dans une pédagogie souple et rigoureuse», les élèves développent un fort sentiment de fierté et d’accomplissement et ce, peu importe le niveau de qualité du jeu, observe M. Théorêt. Ils construisent leur identité individuelle et collective et cela a des impacts majeurs sur les relations interpersonnelles dans la classe et à la maison », croit-il. Sans parler des effets thérapeutiques : «  les enfants nettoient par le jeu les émotions qui les affectent », constate-t-il.